Par Emmanuel Van Deth, Rédacteur en chef Multicoques Mag & Boris Compagnon, Directeur Commercial

La Rochelle, février 2022

À bord du nouveau BALI 4.4, plus que jamais dédié au confort et aux moments en famille, tous les attributs de l’ADN Bali sont au rendez-vous – la porte BALI, les baies latérales ouvrantes, le pontage intégral, la grande capacité en froid, le flybridge aménagé ainsi qu’une grande plateforme arrière avec banquette et coffre de rangement. En prime, unique pour un modèle de cette taille une surface utilisable de 87.9 m2 !Par Emmanuel Van Deth, Rédacteur en chef

Nous sommes partis du Port de La Rochelle avec un vent de nord-est 8 à 15 nœuds, avec un très léger clapot. Les conditions en ce début d’année n’étaient pas très favorables, une température négative, une épaisse brume et du gel… à l’intérieur, porte BALI fermée, dans l’espace carré/cuisine la température était agréable. Nous étions confortablement installés avec toujours le même sentiment d’espace et d’ouverture.

Le départ

« Quelques volontaires sont toutefois tenus de se tenir sur le pont givré afin de tenter de défaire nos amarres raides comme du bois. Dans le chenal, récupérer les pare-battages n’est pas évident non plus – les nœuds de cabestan sont gelés eux aussi. Nous échappons aux traditionnels seaux d’eau de mer » explique Emmanuel Van Deth.

Nous sortons du chenal des Minimes au moteur, environ 7 nœuds à 2150 tours. Le bateau est silencieux et prêt à naviguer. Malgré le froid, drisses et écoutes parviennent à emprunter les réas, winches et bloqueurs qui leur sont dédiés. Le plan de pont est parfaitement fonctionnel avec une circulation fluide tout autour du bateau.  « Sous les pieds, le sandwich composite est bien rigide, gage d’une construction soignée et largement échantillonnée » indique Emmanuel.

Depuis le flybridge accessible par les deux côtés, la gestion des manœuvres est simple : tout se passe depuis le poste de barre, décalé sur bâbord. Son assise est confortable. Le reste du flybridge est complètement aménagé, avec une hauteur de bôme rabaissée, pour accéder facilement au lazy bag, et gagner en surface de grand-voile. À l’avant, le pontage intégral est entièrement recouvert de bains de soleil, nous n’attendons plus que le beau temps pour en profiter. À l’arrière nous avons une grande banquette, les larges jupes arrière et la plate-forme hydraulique.

La navigation

Nous envoyons la grand-voile et déroulons le Code 0, puis on affine les réglages du traveller et des écoutes. Avec un vent oscillant entre 8 et 15 nœuds, la vitesse vent de travers se cale entre 7 et 8 nœuds, avec quelques pointes à 9 au gré des risées. Quand la grande voile d’avant est pile poil réglée avec tous ses penons qui flottent bien horizontalement, on sent clairement la puissance et le comportement marin du BALI. Pour gagner plus au vent, on roule le Code 0 pour dérouler le solent autovireur. Nous ne sommes pas dans les conditions idéales d’un catamaran de croisière confortable pour naviguer à 100 % à la voile – les moteurs (ou un des deux) sont là pour appuyer la route.

L’espace intérieur

Pendant la majeure partie de notre navigation, nous sommes restés bien au chaud à l’intérieur « la parfaite vue sur le plan d’eau permet d’assurer une veille appliquée et la télécommande du pilote fait le reste… » explique Emmanuel.

Nous nous octroyons une pause dégustation d’huitres, des Marennes-Oléron, en direction de l’île d’Aix. Nous apprécions la finition élégance du BALI 4.4 avec ses deux fauteuils club, son bar et une finition soignée avec les poignées cuir.

Boris Compagnon, directeur commercial, s’affaire dans la cuisine en L regorgeant de rangements et de plans de travail, pour nous concocter un déjeuner à l’accent Catalan… et n’oublions pas le frigo XXL !

De retour au port en fin de journée, le brouillard daigne enfin se lever, laissant place à un éclatant soleil rasant. C’est le moment de jouer la carte de l’open space ! Nous ouvrons les baies vitrées, la porte avant, ainsi que la porte BALI. Toute la nacelle est alors ouverte sur l’arrière, tandis qu’à l’avant, la porte mène directement au cockpit avant. La circulation est donc on ne peut plus fluide et l’aération naturelle est particulièrement efficace..

Nous pouvons enfin profiter du cockpit avant et des bains de soleil !

« Loin d’être réservé à un usage tropical ou estival, le concept BALI nous a démontré qu’il pouvait également se décliner avec un climat bien moins souriant. Pas étonnant que la gamme connaisse un certain succès dans les pays scandinaves… » affirme Emmanuel

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